~ Nom : Ferragun
~ Prénom : Vincent
~ Sexe : Vif et de bonne... Oh. Pardon. Masculin.
~ Age : 26 ans
~ Rang : Professeur de théâtre
~ Orientation Sexuelle : Officiellement hétéro, officieusement préfère les femmes mais a déjà goûté à d’autres plaisirs et aimé ça, n’en parle juste jamais.

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~ Description physique :

Vous pensez que le théâtre n’est pas un art physique ? Allez donc passer trois heures sur scène, avec quelques milliers de watt de projecteurs sur le nez, à courir pendant trois heures de cour à jardin pour les besoins d’une pièce, six jours par semaines, 52 semaines par an, et venez relancer la discussion ensuite. Vincent est obligé de se maintenir dans une excellente condition physique, mais jouer suffit largement à faire son sport quotidien. Bien que sa taille est relativement fine, vous trouverez assez de muscle en dessous pour bien sentir son poing si vous vous le prenez dans les dents.

Son visage est fin et très expressif. Vous saurez au moindre regard l’émotion qu’il a, ou du moins, celle qu’il veut vous faire passer… Il n’est pas professeur de théâtre pour rien et saura user de toutes les ruses du langage corporel pour vous envoyer sur des fausses pistes quand à ses véritables intentions. Le plus souvent, Vincent est un garçon calme et posé, un peu rêveur.

Ses mouvements sont lents et souvent calculés, ses gestes sont doux et gracieux, comme s’il était en permanence un personnage de ballet, et sa tenue favorite est une chemise à jabots blanche au col entrebâillé sous un manteau sombre à grand col. Ses cheveux noirs de jais toujours un peu en bataille mettent en valeur sa peau pâle et ses yeux d’un vert émeraude profond dont il aime jouer. Ce regard perçant est sans doute son principal atout physique, celui dont il use en tout cas le plus pour captiver les foules.

Son autre grand atout est sa voix. A la fois douce et puissante, il la cultive depuis son plus jeune âge, sachant que c’est la capacité à transmettre l’émotion qui fait le bon acteur. Même quand il parle à voix baisse, ses mots sont audibles par tous, et il sait en user pour capter l’attention à bon escient. Oh, il y aurait aussi ses longs doigts fins. Pour… Beaucoup de raisons…

Son principal défaut serait donc au final, son physique assez quelconque. Il en est conscient, il l’a même cultivé pendant toutes ces années, pour pouvoir se glisser dans la peau de n’importe quel personnage beaucoup plus facilement. Oh, oui, je crois que c’est peut être important que je vous précise ça aussi à ce degré : vous voyez, tout ce que je vous ai dis, depuis le début de cette description. C’est à la condition qu’il n’utilise ni lentilles, ni perruque, ni maquillage, ni costume, qu’il ne se travestisse pas ni quoi que ce soit de ce genre. Ce qu’en acteur invétéré, il fait très, très souvent, ne serait-ce que pour tester à intervalles réguliers sa capacité à changer de peau de manière transparente...


~ Description psychologique :

Vincent pourrait se résumer en un seul mot : passionné. Il pourra vous parler de son amour pour le théâtre des heures durant. Il vous fera comprendre sa haine et son mépris de la pire des manières, sans la moindre pincette et avec la plus grande vulgarité. Quand il aime, il aime totalement, entièrement, et exclusivement. Et jalousement. Très jalousement. Un peu ‘‘faites ce que je dis, pas ce que je fais ’’ sur les bords, Vincent veut que la personne qu’il aime soit à lui exclusivement, même s’il n’hésite pas à flirter à droite à gauche lui-même.

Disons qu’il a sa philosophie de la vie à géométrie variable, un peu comme ça l’arrange. Tout est à ce degré pour lui. Il est extrêmement lunatique, quasi imprévisible, et comme il aime grimer son apparence, il grimera ses sentiments en toute occasion. En fait, une seule personne ici n’aura jamais la chance de le voir tel qu’il est, à savoir la directrice. Quand il lui à juré fidélité, sans doute croyait-elle juste qu’il ne ferait pas de cachoteries dans son dos mais c’est un don total de son corps, de son âme et de ses sentiments qu’il lui a offert. A elle. A elle uniquement. Le garçon aime plaire, aime séduire énormément, se brûler les doigts jusqu’à dépasser souvent les limites, mais est très attaché à la fidélité du cœur.

Pour les autres, la seule chose dont vous pouvez à chaque instant d’être sûr, c’est qu’il agit dans son propre intérêt. Il n’y a qu’en parlant d’art ou de théâtre que sa passion et sa manière de la communiquer sera sincère, honnête et entière. Pendant ses cours même, donc, même pas pendant les remarques qu’il pourrait faire dans ces dits cours. Ce qui ne veut pas dire que vous ne pourrez pas le déstabiliser. Le garçon à, après tout, l’habitude de jouer avec des textes écrits. Ce qu’il ne veut pas dire qu’il ne sait pas parler et bien parler, non, il sait mais ce qu’il veut dire que si vous arrivez à lui faire perdre vraiment le fil, vous aurez peut être une chance d’apprendre la vraie nature de ses intentions…

Mais si vous échouez, et si vous vous le mettez à dos… Là… Vous prenez un risque important. Vincent à la rancœur tenace et n’a pas peur de préparer sa vengeance très longuement à l’avance pour qu’elle soit fatale et obligatoirement couronnée de succès. A la fois rêveur, pouvant se révéler être un confident de très bon conseil et parfois doux dingue, à la fois manipulateur, mégalomane par rapport à son art et d’une jalousie et d’une rancœur maladive… Vincent sera là pour vous. Pour le meilleur ou le pire…

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~ Histoire :

Combien de fois c’était-il plongé dans ses souvenirs déjà ? Parfois, après une représentation ou dans ses moments de solitude, il lui arrivait de replonger dans les méandres de son parcours. De ce qui avait transformé un garçon timide et renfermé en cette homme assoiffé de vie, de plaisir, de risques, de tout…

Se souvenait-il seulement du visage de ses parents ou de leurs noms ? Tout juste quelques images, quelques sensations. La rudesse de son père, la douceur de sa mère, l'espièglerie de ses deux jeunes sœurs. Il faut dire que c'était un enfant sage, studieux, sans histoire, en un mot, chiant. Ses parents étaient des genres petits bourgeois nouveaux riches, ce qui le permettait d'assister régulièrement à des spectacles. C'est ainsi que la passion de sa vie le happa. Le théâtre. L'envie de brûler les planches.

Là, les souvenirs se font plus nombreux. Il y a la première fois, tout d'abord. Il devait avoir huit ou neuf ans à peine. Le premier regard vers ces quelques dizaines de personnes devant lui. Cette sensation grisante, orgasmique, inoubliable de toute puissance. De les tenir dans sa paume, dans sa volonté, de les soumettre aux émotions qu'il voulait bien leur donner. Cette sensation d'être en contrôle, totalement, une fois. Ce fut rapidement comme une drogue pour lui. Il fallait qu'il joue, chaque semaine, autant que possible.

Il se souvient aussi de la colère de son père, quand il lui a annoncé qu'il voulait en faire sa vie. Il se souvient qu'il dû quitter la maison, au son des larmes de sa mère. Il ne revit plus jamais ses parents… Il se souvient des premiers mois difficiles. Et ça à commencé à marcher. Il entrait dans l’adolescence. Les rôles de plus en plus importants s'ouvraient à lui. Et puis, il y a eu elle. Il y a toujours une elle, à un moment ou à un autre, dans ces âges. Il se dépassait juste pour elle, pour l'impressionner, pour qu'elle l'admire. Pas eux tous, non. Juste elle. Eux tous, il s'en fichait. Il se fichait de faire un petit rôle de support. Il voulait juste le faire parfaitement.

Il se souvient de l'avoir remarqué dans le public un soir, jusqu'à en avoir presque perdu sa concentration. Il se souvient avoir voulu lui parler, mais ne pas avoir osé. Il se souvient l'avoir vu le soir suivant, puis le soir d'après, puis le lendemain... Il se souvient avoir enfin osé l'aborder. Il se souviens de son sourire d'ange. Il se souvient du premier baiser fiévreux à la fin de la première de sa pièce suivante. Il se souvient de leurs corps qui se mélangent pour la première fois, de ses ongles dans sa peau, de la symphonie de ses soupirs...

Il se souvient du bonheur qu'il retentait à ce moment là. Du vrai bonheur. De l'impression de vivre. Pour la première fois...

Il se souvient comme il l’a perdu. Comme elle l’avait trompé et brisé son cœur. La souffrance. Et la promesse que ça n’arriverait plus. Il ne se partageait plus alors qu’entre son travail acharné pour améliorer son art et ses nombreuses conquêtes pour assouvir ce nouvel appétit qu’elle avait fait naître à son insu. Les plaisirs de la chaire sont vite devenus un nouvel art qu’il a choisit de peaufiner à son tour avec le même perfectionnisme…

Et à force, il lui sembla avoir atteint un niveau suffisamment plaisant dans ce domaine de donner du plaisir à une femme. Mais le sexe était devenu autant pour lui un loisir sportif, un domaine dans lequel il cherchait toujours à s'améliorer qu'une drogue. Il développa ses atouts de séduction dans l'unique but de satisfaire ces envies, mais il avait besoin d'autre chose encore. Quelque chose qui l'aiderait aussi bien dans son besoin de séduction que dans son art de la comédie. Quelque chose qui lui permettrait de phagocyter la folie, la détresse et l'égo des autres acteurs avec lesquels il vivait parfois des mois durant pour en nourrir ses arts. Il décidé donc de se lancer par le biais d'un cours par correspondance dans la préparation d'un diplôme de psychologie. Si son examen n'a été finalement réussi que très récemment, le cursus ayant été plus long que prévu, le diplôme officiel qui lui permettra d'exercer devait lui arriver d'un jour à l'autre.

Petit à petit, il trouva ainsi une sorte de rythme de croisière, qui équivaut en fait à le faire sombrer petit à petit dans une sorte de folie. Il n’y avait plus vraiment de limite entre les moments où il joue un rôle et les moments où il était lui-même. Il n’avait plus vraiment de notion même de relation amoureuse, à part une ou deux demoiselles qu’il considérait jalousement siennes, il allait de bras en bras, continuant son étude quasi théorique de la manière optimale de donner du plaisir à une femme avec le plus de talent.

Jusqu’au moment ou même cela à finit par l’ennuyer petit à petit…

La suite… Cette lettre énigmatique. La voiture noire à la sortie du théâtre, deux soirs plus tard, qu’il attendait avec sa malle à costume comme seul bagage. Un entretient avec cette femme incroyable, troublante, attirante, qui à finit par le faire sienne, comme pour répondre au vœu silencieux qu’il a formulé dès sa rencontre. L’acceptation de son invitation à éduquer en ce drôle d’endroit. Son installation… Et sa rencontre avec vous, donc.

~ Autre : Je le reprécise : monsieur aime énormément se grimer jusqu’à modifier son apparence jusque dans les moindre détails… A un près, qui vous permettra de le reconnaître systématiquement. Pour savoir lequel… Bonne chance !

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~ Comment avez-vous découvert le forum? Par une amie qui m’a conseillé d’y jeter un œil.
~ Étiez-vous sur l'une des anciennes versions? Non, je n’ai pas eu cet honneur
~ Avez-vous des questions ou des suggestions? Aucune pour l’instant
~ Le forum vous plait-il? Énormément, oui

Parfait! ^^

Fiche validée ~