~ EAN 0 :: Résurrection
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 Joker, aka Mister J. ~ { Validé }

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Joker
Artiste du Cirque
Joker

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Joker, aka Mister J. ~ { Validé } Vide
MessageSujet: Joker, aka Mister J. ~ { Validé }   Joker, aka Mister J. ~ { Validé } EmptyMer 4 Mar - 23:11

~ Nom / Prénom :
C’est sous un nom d’artiste, ambigu comme celui qui le porte, que vous connaîtrez le professeur des arts du cirque. Joker. Et vous êtes priés de vous adresser à lui par ce même sobriquet un tantinet nébuleux. Le Clown et tous les dérivés moqueurs du genre sont à proscrire, si vous désirez finir l’année scolaire… entiers.

~ Sexe :
Masculin.

~ Age :
Vingt trois printemps, frais et pimpants ! D’apparence. En réalité ?

~ Rang :
Professeur de Cirque – Propriétaire du Cirque de Mister J.
Et de l’intégralité de la troupe. Même si un léger désaccord peut parfois se faire jour entre lui et ses biens, notez… Au sujet notamment de la notion de propriété appliquée à des êtres humains. Tellement tatillons parfois ces artistes… tsss.

~ Orientation Sexuelle :

Touche à tout. Ou presque. Mettons tout ce qui est de facture humaine à première vue, préférablement vivant tout de même, bien conservé et surtout… particulier. Avec des préférences forcément. Miss Ichihara en tête de liste.

~~~~~


~ Description physique :

Par où commencer l’inspection des travaux finis sur ce représentant atypique de l’espèce mâle ? Ce serait nettement plus simple de se décider s’il n’y avait pas profusion de choses vous sautant joyeusement en chœur à l’œil lorsque vous croisez Mister J. Problème (qui tourne bien souvent à son avantage… ne soyons pas de trop mauvaise foi) : lorsqu’il balade avec nonchalance sa haute silhouette, on ne voit que lui.

D’une part, à cause de cette crinière… flamboyante. Il n’y a probablement pas terme plus adéquat. Non content d’arborer une couleur qui ferait verdir de jalousie le plus ardent phœnix, la masse de ses épais cheveux s’apparenterait presque à une sculpture. Quelque œuvre délirante que n’auraient par reniés les artistes baroques. A se demander comment tient en place cet entrelacs de mèches rebelles disciplinées visiblement contre leur gré, torturées sous forme d’une myriade de nattes pendant à l’arrière de son crâne jusqu’à sa nuque, ou attachées par force de pinces métalliques en un complexe hybride entre catogan et explosion façon feu d’artifice, illuminant le ciel de gerbes incandescentes. Unique en tout cas, avec un petit côté… dévergondé, qui a sans nul doute son charme.
Observation qui nous amène naturellement sur les rives souples, ondulantes même lorsque Joker se déplace, du corps notre Monsieur Loyal. S’il est athlétique, chose évidente et nécessaire pour un saltimbanque, sa musculature acquise au fil de longues et douloureuses heures d’entrainement physique est tout en finesse. De celles qui ne se devinent qu’en posant les mains sur le dessin du corps ou quand il est dépouillé de ses atours de tissu. Ce n’est pas la force brute qui se dégage de lui. Plutôt une élégance et un maintien dont il ne se départit jamais, sans avoir à y prêter attention. Cela lui est devenu naturel, un plus non négligeable inclut dans le pack maîtrise de la discipline acrobatique et dont il use avec plaisir d’ailleurs hors de ses heures de travail. Une grâce féline. L’on pourrait dire aussi l’hypnotique souplesse du reptile, tout en courbes sinueuses et laissant planer dans son sillage une atmosphère trouble.

Quelque chose vous murmure de ne pas vous approcher trop près mais pourtant…

Cette petite voix qui vous met en garde, vous l’entendez dans les frissons de malaise prenant naissance tout du long de votre échine à la vue de la main littéralement squelettique de Joker. Eh non, cette fois ci ce n’est pas une métaphore à la con destinée à faire plus dramatique ou bien glauque. L’une de ses belles mains habiles se voit réellement remplacée par l’ossature de phalanges et métacarpes blanchâtres d’un quelconque cadavre. Quelconque pour vous du moins. Lui sait parfaitement qui est… était pardon… l’heureux propriétaire de ces longs doigts agiles, désormais décharnés mais toujours diablement fonctionnels. C’est pourquoi le voir jongler ou encore exécuter avec maestria des tours d’illusionniste de sa main-prothèse en devient encore plus saisissant que chez quelque autre de ses acolytes.
Ou alors, serait-ce à cause de ce regard ? De son bleu tirant sur l’encre ténébreuse des abysses ou du ciel nocturne, selon l’humeur. Ils s’animent volontiers d’une curieuse lueur, pour un rien semble-t-il. Mais c’est seulement que la raison de leur éclat subit vous échappe et vous verrez qu’il est difficile de décrypter ce qui miroite dans ses prunelles lorsqu’il les laisse glisser sur vous. Tout comme de saisir la signification réelle du demi-sourire relevant légèrement la commissure d’un coin de sa bouche au dessin affirmé. L’un suit souvent l’autre. Le regard intriguant, joueur, taquin ou au contraire froid et cassant. Et toujours, ou presque, ce sourire énigmatique. Pas vraiment moqueur, ni tout à fait malsain. Entre deux eaux, insaisissable… déconcertant. Troublant. Peut-être également à cause de ce teint plus pâle que la moyenne ? Non pas cadavérique, mais tout de même, cette teinte diaphane, est-ce bien… normal ? Cela n’enlève pourtant rien au charme de son visage, loin s’en faut. Sa carnation laiteuse s’accorde à merveille avec ses traits fins et racés, lui donnant un (faux) air inoffensif. S’il n’y avait pas tout le reste, on donnerait le bon dieu sans confession à ce charmant jeune homme et son minois tirant sur l’angélisme. Mais cela, il s’arrange de toute manière pour vous y faire croire, malgré tout. Par l’usage éhonté d’un masque oscillant entre espièglerie enfantine et séduction purement masculine, un brin d’arrogance aristocratique se mêlant fréquemment aux lignes de son visage. Un doux poison. Et l’envie de le boire jusqu’à la lie, même si l’on en soupçonne la vraie nature.

Le tableau s’achève sur la mention excentricité vestimentaire. Qui est souvent, très souvent, de mise chez le nouveau membre du corps enseignant. Un certain style, à n’en pas douter. Quant à le définir ! Un doigt d’Arlequin, dans les carreaux qui habillent volontiers les gilets ou vestons croisés portés sur des chemises immaculées. Un soupçon de Pierrot, dans les volants ou le jabot de celles-ci, comme dans le maquillage noir qui ourle ses yeux de chat, accentuant la profondeur de leurs eaux. Une larme aussi, tatouée sous l’œil gauche. Du côté du cœur. Signification symbolique qui ne parle guère qu’à lui-même ou au peu de personnes dans le secret de ce que fut sa vie passée. Pantalons courts et bouffants rappelant les Fous des cours royales. Ou longs, ajustés, épousant ses interminables jambes qui se plient et se déplient au gré de ses fantaisies, pour le laisser exécuter sans mal apparent d’indécentes acrobaties ou s’avancer en équilibre sur le fil tendu de part en part sous la haute voute du chapiteau. Un élégant manteau bleu nuit, à queue de pie. Doublure rouge sang et satin chatoyant. Monsieur Loyal, pour vous servir. Vous l’aurez compris, ses tenues sont à l’image du personnage et de son caractère. Certains de ses collègues cette année pourraient bien trouver un compagnon de jeu enthousiaste dans le domaine du déguisement, d’ailleurs.
En conclusion, pour la sobriété…il est craindre qu’elle ne l’accompagne guère que lorsqu’il se trouvera dans le plus simple appareil. Quoi que… L’énergumène serait encore fichu de revêtir l’aspect du parfait gentleman, sa chevelure sanguine sagement disciplinée et un costume trois pièces parfaitement coupé et repassé pour parachever l’image. Juste pour voir… l’effet que cela pourrait avoir.


Dernière édition par Joker le Jeu 5 Mar - 1:45, édité 2 fois
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Joker
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Joker, aka Mister J. ~ { Validé } Vide
MessageSujet: Re: Joker, aka Mister J. ~ { Validé }   Joker, aka Mister J. ~ { Validé } EmptyMer 4 Mar - 23:11

~ Description psychologique :

Pour aborder ce chapitre, permettez une petite analogie en guise de mise en bouche. Qui vous aidera éventuellement à saisir l’ampleur des dégâts. J’en appelle à un roman de facture intéressante et qui possède pile ce qu’il nous faut pour débuter par le bord professionnel notre étude de cas. La Bible. Chapitre Apocalypse, division du Jugement Dernier je vous prie. Voilà, nous y sommes. Ca ne donne pas envie de s’y attarder, n’est-ce pas ? Clarifions bien la chose, que vous ne puissiez pas ensuite venir geindre qu’on ne vous avait pas mis en garde. Remarquez… vous ne pourrez de toute façon plus, en fait. Bref ! En résumé :

Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit;
en ce temps-là les cieux passeront avec fracas,
et les éléments embrasés seront dissous,

et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée.



Vous saisissez maintenant sur quels accords Joker entend mener sa troupe ? Oui, ça fout la pétoche en effet. Dites vous bien que, plus efficacement que chez le Bon Dieu, c’est le sens de l’équité qui prime avec notre homme et que les élèves, qui plus est en tant que futures recrues potentielles, seront timbrés au même tarif. En tant que professeur comme dans son travail quotidien avec les artistes de sa troupe, c’est une main de fer dans un gant recouvert de tessons de verre. Les fouets ne servent pas que pour les fauves, vous l’apprendrez vite si vous ne montrez pas assez d’assiduité et de dévotion à l’étude. L’homme se montrera d’autant plus impitoyable que ses cours sont optionnels. Alors s’inscrire pour glander et siffloter en agitant trois roses factices avec un air de ravi de la crèche sur la face… vous vous doutez que ça ne passera pas. Mais alors pas du tout. Attention, Joker est dur à la tâche mais cela ne veut pas dire injuste. Que vous n’ayez pas grand talent par exemple, au fond il s’en cogne. Pour lui, la discipline et le travail acharné transformeraient un éléphant en gracieuse libellule. Et il saura vous prouver que c’est possible.

La réussite ou le trépas, à vous de choisir.


En contrepartie de cette attitude qui ferait passer Fidel Castro et ses amis pour des marshmallow bien dégoulinants, notre exigeant camarade est aux petits soins pour ses artistes. Ses joyaux. Cela ne se remarque pas au premier coup d’œil, mais il est très attaché à eux. Il a beau être rigide et sec comme un coup de trique, il n’en demeure pas moins conscient que sans leur talent et leur abnégation, point de spectacle.
Comme toute chose chez Mister J, le contrepoint de l’avantage précédemment cité en viendra parfois à vous faire regretter ces élans d’affectivité. Très attaché, en langage Joker signifie qu’il considère avoir tous les droits sur ses protégés. Y compris celui de jouer avec selon des règles qui n’ont de sens que pour lui. Tantôt le chat et la souris. Et pourquoi pas Papa et sa gentille fifille. Le prix à payer pour la gloire, vous en avez déjà entendu parler ? Ce n’était pas juste un proverbe bateau, exact. Comment ça vous regrettez d’avoir signé ? Désolé, vos papiers d’identité ont été brûlés.


Mais revenons en au spectacle. Son métier. Si Joker y accorde une telle importance, c’est d’une part parce qu’on n’est pas artiste à demi. La passion vous consume. C’est ainsi. Et la vie en dehors de cette passion paraît si fade et inintéressante en comparaison. Inutile. Les clameurs de la foule. Les exploits sans cesses renouvelés de ces êtres narguant les lois fondamentales de la physique et de la logique, tels des métamorphes échappés d’un conte de fée dérangé. La profusion épileptique des couleurs, comme pour nier l’existence même de l’ennui et de la morosité. La fuite ardemment désirée hors de la banalité. De la réalité. L’essence de son métier s’accorde avec sa nature d’artiste. Tout ce qui fait ce monde, son monde, lui est indispensable comme l’air que l’on respire. Beaucoup plus même, car l’air désormais en ce qui le concerne… mais passons pour le moment. En ces conditions, comment lui en vouloir d’être un peu officier SS sur les bords ? Lui-même est comme ce qu’il exige des autres, entièrement voué à son Art.

Vous n’auriez pas tort en soupçonnant que cela cache quelque chose. Jamais, ô grand jamais il ne s’en ouvrira auprès du premier venu, mais son Art et sa troupe sont un mémorial. Un hommage posthume répété inlassablement heure après heure, nuit après nuit, aux quatre coins du globe. Car Joker est marié à un tombeau. Que seriez-vous prêt à perdre par Amour ? En avez-vous connu vous beaucoup, des hommes épris au point de sacrifier sans hésiter leur vie pour sauver leur bien-aimée ? Difficile à croire, mais par le passé, le sombre clown au masque trompeusement rieur était de cette trempe. Finalement, il y perdit la main. Ainsi que son âme. Mais c’est un détail, n’est-ce pas ? Là non plus, il n’hésita pas. A s’enchaîner au Démon comme le malheureux Faust. Pour la contrepartie d’une vie qui ne connaîtrait aucun tombé de rideau définitif. Pour pouvoir éternellement jouer ses dévotions à sa fiancée. Qui termina piteusement pourrissante dans les bras suintants de l’humus d’un cimetière. Comme quoi, même un homme comme Joker peut se faire entuber.


Suite à la mort de la dompteuse, qui avait su soumettre ce caractère inflexible et dominateur qui était déjà celui de Joker à l’époque, l’amant orphelin changea du tout au tout. Sa gaité devint totalement factice. Une illusion qui illumine son être sur la piste en représentations, mais se meurt rapidement hors de l’écrin du chapiteau. Comme une luciole, Joker s’éteint une fois le rideau tiré. Il laisse alors la place à un être à la morale et à la logique maison, susceptibles d’en dérouter plus d’un(e). Mais shhh. Ne gâchons pas toutes les surprises !
Le désir de chair s’est substitué entièrement dirait-on en lui aux notions d’amour ou de tendresse. Briser des cœurs en séduisant et abandonnant ses proies une fois lassé de les consommer ? Qu’y a-t-il de mal à cela ? Le sien de cœur est mort et enterré. Au moins profondément enfoui dans les limbes du passé. Bien téméraire et têtu devra être celui ou celle qui se mettrait en tête de l’exhumer, ce palpitant mis à mal par un coup de poignard du Destin. N’allez pas imaginer qu’il baise tout ce qui bouge, malgré son code de conduite libertin. Et un conseil, priez pour lui paraître quelconque. Qu’il ne se toque pas de vous.

La Directrice ? N’en serait-il pas un peu amoureux tout de même ? Oh, comme ils sont mignons ! Mêlez-vous de vos fesses, vous serez gentils. Une chose est certaine, Joker apprécie plus qu’aucune autre cette femme au caractère singulier. Il n’y a guère qu’elle aujourd’hui qui sache tout ce qu’il en est de cet homme et qui s’est approché au plus près des ruines de ce qu’il fut. Joker est fasciné par son reflet chez cette exquise créature, qui l’invita avec ses protégés à venir pimenter la vie de ses pauvres petits pensionnaires, inconscients de ce qui les attend dans l’établissement de sa Dame. Sa divine Maîtresse.

La seule chose qu’elle ignore peut-être, c’est à quel point il regrette. Mieux aurait valu mourir et demeurer sommeillant auprès de sa belle. Vanitas vanitatum omnia vanitas. Puisque jamais elle ne la contemplera, cette œuvre bâtie à sa mémoire. Le jeu en valait-il la chandelle ? Vanité des vanités, tout est vanité. Et sa punition pour avoir ainsi péché s’étirera odieusement à travers l’éternité.

Auprès de la Directrice, il trouve toujours une adversaire de taille. Car l’homme aime manier le verbe. Affectionne l’humour noir voire macabre et les jeux d’esprit. L’ironie acide. Exècre les êtres dépourvus d’élégance, le genre macho m’as-tu vu qui se comporte comme si l’évolution n’avait été qu’une fable pour enfants naïfs et que Néandertal était toujours maître du monde.
Et s’il vous a dans le nez, il vous le fera savoir avec un mépris et une férocité enrobés de miel au cyanure. L’air de rien. Un sourire affable aux lèvres qui enfoncera le clou. Rouillé. Mieux vaut ne pas se le mettre à dos sans être certain d’avoir tous les rappels de vaccins et une putain de protection divine accrochée aux miches. Sadique, égocentrique, rusé et délicieusement pervers.


Quand on vous parlait d’équité, de sens de la justice :
que Joker vous apprécie ou non, vous êtes mal barrés ~
♥️



~ Autre :
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Joker
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Joker, aka Mister J. ~ { Validé } Vide
MessageSujet: Re: Joker, aka Mister J. ~ { Validé }   Joker, aka Mister J. ~ { Validé } EmptyJeu 5 Mar - 1:32

~ Histoire :

A quoi bon vous conter une énième de ces histoires de vies humaines, qui ne servirait qu’à démontrer plus avant si besoin les terrifiantes conséquences que peut avoir la copulation en dehors de toute maîtrise drastique de la fécondité ? Mais soit, allons-y gaiement et si ensuite vous n’êtes pas d’accord avec le héros du conte pour dire que la stérilisation à grande échelle est le seul acte de bonté qui s’impose en réalité… c’est que vous êtes :

a) un enfoiré sadique
b) un illuminé mystique qui croit encore au père noël
c) aucun des deux, juste quelqu’un qui manque d’une bonne paire de couilles pour admettre haut et fort ce qu’il pense tout bas.


Once upon a time… Dans le lit king-size à baldaquin d’une coquette demeure, incluse elle-même dans l’écrin de verdure d’une ancienne seigneurie s’étendant sur autant d’hectares que le Vatican, un couple de jeunes mariés s’adonnaient dans le respect des lois morales à l’acte d’amour. Si vous étiez une petite souris ou l’espèce de mouche noire, poilue et dégueulasse qui se fraya un chemin en ce milieu d’après midi au travers du rideau virginale des tentures de gaze de soie flottant aux fenêtres entrouvertes… voici ce qui aurait enchanté votre cœur sensible aux accords magiques joués par deux êtres unis dans le sein d’un amour partagé :

Papa, maman, devant, derrière et je te remets ça, chérie je t’aime, tu es si belle, oh oui surtout quand je te défonce par derrière et que je ne vois pas ta gueule de bourgeoise constipée. Mais je la supporte, ta tronche de morue, parce que la taille de ton portefeuille ! Rien qu’à y penser, ça me met la verge en tronc de baobab. D’ailleurs, tu pourrais franchement faire preuve de plus d’égards pour ton gentil mari. Je me tue à la tache pour te faire couiner, que tu me foutes la paix ensuite. Du mal à marcher, du mal à parler. Jamais compris si c’était ton trou de balle qui était directement connecté à ta gorge, pour que tu restes catatonique après nos tendres ébats ou bien… Mais bon, ça marche. Comme quoi, y a une justice. Le dur labeur est récompensé parfois. N’empêche que… avec tout le pognon que tu as, un détour par la case chirurgie, option augmentation mammaire. Plus ils seront gros, plus ils détourneront mon attention de ta tête de cruche. J’en ai besoin pour continuer, tu comprends. Quoi, comment ça je sens la vinasse ? Je t’en prie, un peu de respect pour les grands crus de ton cul-serré de paternel Darling. Et puis ta gueule mon amour. On baise.

En substance, voilà la bucolique scénette qui apporta sa contribution à l’avancée de l’espèce humaine. Dès l’instant merveilleux où l’erreur de casting endossant le rôle du Prince déposa délicatement sa précieuse graine dans les entrailles malmenées d’un réceptacle à chiards de bonne famille et surtout, pleine d’oseille, à défaut d’esprit. Et le miracle de la vie survint ! Le Seigneur, dans sa grande lucidité surpassant sur le coup sa légendaire miséricorde, offrit à la princesse et son chevalier servant l’immense joie de voir surgir de leurs frottements… le divin enfant. C’est vrai qu’il était adorable ce poupin joufflu. Sans sa saleté de touffe déjà rougeoyante comme la crinière de sorcière de sa catin de mère, papa chéri aurait pu le laisser tranquille. Ce qui, connaissant la douceur et le caractère naturellement distingué du chasseur de poules de luxe, aurait été la plus grande bénédiction qui se serait penchée sur le pauvre gosse. En lieu et place des bonnes fées, c’était plus une déferlante de saloperies mesquines qui avaient du être déléguées en trombe auprès de son berceau. Ses ancêtres avaient probablement commis des crimes odieux, pour qu’on lui inflige tel faux départ dans l’existence. Non en fait la profonde connerie de sa naïve de mère qui s’était laissée avoir, du pepsi – pardon du champagne - plein les yeux devant le physique d’Adonis du prétendant qui finit par l’épouser, est une raison largement suffisante pour vouloir gratuitement en faire baver au fruit de leur gerbante association.

Cela dit, qu’il soit le portrait craché de môman… Là, l’ironie de la vie poussa sincèrement le bouchon trop loin. Puisque défoncer la face de son épouse aurait laissé des traces utilisables comme preuves auprès d’un tribunal dans le cadre d’un divorce qui l’aurait éjecté de son nid douillet, que péter dans la soie on y prend goût, l’animal pourvu d’un minima social d’intelligence à défaut d’une once d’honneur n’était pas assez barbare pour en oublier toute prudence. La torturer psychologiquement, ça c’était bon, personne ne la croyait quand elle pétait soudainement une durite et se mettait à chialer un volume équivalent aux grandes eaux de Versailles sans préavis au beau milieu d’une garden-party, en l’accusant d’être un psychopathe. Un sourire charmeur, dents blanches et limées ce qu’il faut pour ne pas railler trop visiblement le parquet, quelques murmures à l’encontre de son épouse bientôt reconduite par le majordome vers sa cage dorée aux murs virtuellement capitonnés et enfin, d’un air profondément accablé : maniaco-dépressive, c’est terrible…

Par contre le môme. La chair de sa chair. Surtout la face de raie de sa mère, mais enfin, il était à lui autant qu’à elle. Vu ce qu’il avait du surmonter pour qu’il vienne au monde le gamin ! Et que personne ne s’avise de venir lui faire la morale. Des bleus ? Douze fractures en six mois ? Maltraitance ? Comment osez-vous. C’est la juste dose de fermeté dont un enfant à besoin pour grandir droit. Le seul héritier. Vous ne voudriez quand même pas que j’en fasse un indolent incapable de tenir son rang. Et puis, il est bien comme sa mère. Pas dégourdi pour deux sous, toujours à se prendre les portes, trébucher dans les escaliers. Tomber directement sur mon poing. Évidemment, cela n’entrait pas dans l’arsenal d’excuses bidon que le père de Jezebel donnait à entendre à chaque fois qu’on tirait la sonnette d’alarme, en privé bien sûr car chez les gens bien éduqués le linge sale se lave exclusivement en famille. Pauvre mioche. Finissaient-ils lâchement par conclure en lui filant un caramel pour sécher ses larmes et se donner bonne conscience dans la foulée. Quel magnifique don fait à l’humanité que le pragmatisme.

Dans cette ambiance propre à l’épanouissement, ce terreau fertile, plongèrent les racines d’un petit être qui en son fort intérieur ne désirait ardemment que deux choses. Ne surtout, surtout jamais prendre le même chemin qu’eux et, en parlant de chemin, se tirer vite fait, loin, très loin. Chose qui, dans ce milieu, se hissait au niveau de la tentative d’évasion d’un quartier de haute sécurité. Avec son emploi du temps millimétré, le ballet incessant des précepteurs et des obligations sociales aux côtés de ses dégénérés de géniteurs, plus l’adorable attention de papounet qui avait pour habitude de l’enfermer à clef dans une chambre de bonne après un simulacre de coucher pour la galerie… Le futur virtuose du cirque semblait vouer à mourir coincé entre les murs de cet asile secrètement installé dans un manoir renaissance. Mais, merci Maman ! Merci à la culpabilité qui te rongeait les nerfs.

Un cirque sillonnait la région et s’attarda quelques jours durant sur la grand place en ville. Banalité qui n’intéressait guère la donzelle privée depuis longtemps maintenant de sa capacité à rêver. Mais ce petit bout de dix ans… Seigneur déjà dix ans !... il aimera sûrement voir les lions, les singes savants, les acrobates… Ça lui fera oublier la raclée qu’il vient de se prendre. Au moins quelques heures.
Quelques heures se transformèrent, par pure magie, en des jours, des mois, des années. Le petit l’avait finement jouée, un véritable Houdini en culottes courtes. Ne t’éloigne pas trop. La foule monstrueuse se massait pour sortir du chapiteau. Déjà elle ne le regardait plus, le trainait l’air las comme à son habitude. Une bousculade, une autre, les doigts qui se délient imperceptiblement. Et hop, le marmot jouait les filles de l’air. Sourire aux lèvres. Direction les tentes des artistes. Il stoppa un moment, à l’abri des regards entre deux cages de fauves. Déchira ses vêtements jusqu’à en faire des lambeaux. Brava sa peur des crocs gigantesques et des griffes acérées des lions juste une fraction de seconde pour saisir une grosse poignée de paille pleine de déjections. Puis frotta son visage d’angelot avec, de toute ses forces, pour incruster la saleté dans les plis de sa peau. Idem sur les bras et ses guiboles trop maigres et trop grandes pour son âge. Fin prêt pour sa première grande représentation. L’orphelin. Le titi crasseux en mal d’une chaleureuse famille. Était-ce d’ailleurs à proprement parlé un rôle de composition ?

Il trainait la patte entre les gambettes fuselées et gainées de résille des dompteuses, singeait avec dextérité les mouvements robotiques des mimes, prenait une moue à croquer des plus convaincantes au passage de tous ces artistes aux costumes bariolés. Pour tout avouer, l’enfant n’avait pas trop à se forcer. Pour une fois, la fabulation revêtait des atours de conte de fée, comme cela aurait du être le cas pour n’importe quel gamin. Au milieu des freaks, avec leurs corps élastiques et leurs mimiques renvoyant un reflet hilare de l’envoûtante Lady Madness, la sensation d’être chez lui s’installa en son fort intérieur pour la première fois de sa vie. Et eux surent reconnaître un des leurs en cet oisillon errant venu s’échouer sous la mobile volière de toile bigarrée, royaume des trapézistes, cour des miracles où le réel n’a plus droit de cité face aux merveilles.

La vie de saltimbanque, exigeante, faite de sacrifices quotidiens et d’une discipline de fer, lui apporta tous les bonheurs, toutes les satisfactions. Au-delà même de ce qu’il n’aurait osé imaginer, enfermé dans la pomme d’or pourrie jusqu’au trognon du simulacre de jardin des Hespérides où son frêle corps avait échoué aux premières heures. Les tournées, la route qui défilait, des lieux invraisemblables. Le monde d’une beauté à couper le souffle. Comme cette femme qui avait rejoint la troupe, amenant avec elle des fauves. Les amours d’un funambule et d’une dompteuse. Qui ne devait rester parmi ce cirque qu’une saison durant. Le printemps chassa l’hiver. Et elle demeura là. Un monde parfait.

Théoriquement, devrait s’achever l’histoire sur la classique maxime Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. Avec force de voix mielleuse et menteuse pour faire exploser votre indice glycémique. Mais pas de ça ici ! C’est le rire sardonique de la vieille sorcière de l’Ouest qui résonna vite en bande originale officielle de ce qui commençait trop à ressembler à une version gitane de Coup de Foudre à Nothing Hill.
(Non je ne déteste pas Hugh Grant, qu’est ce qui vous fait penser ça ?) Pourquoi tant de haine ? Parce que c’est tellement plus jouissif d’en foutre plein les dents à la buse qui somnolait tranquille perchée sur sa branche d’arbre en pensant avoir enfin atteint quelque chose de valable en terme de substitut au paradis. Tiens, tu croyais que c’était fini ? Tu vas manger chaud la rascasse. Tayooooo. Si tu ne t’étais pas laissé aller comme ça, t’aurais pu anticiper et écarter direct les fesses… T’aurais moins douillé.

Ne jamais croire qu’on a assez payé pour rien. Dieu est un sale gosse sadique qui s’emmerde visiblement comme un rat mort. Vous pleurez, hurlez, agonisez ? Il prend son pied. Cqfd. Une équation basique qui n’a pas échappé à un homme très éclairé nommé Murphy. Un des gros chatons dociles de la maîtresse femme qui avait envouté notre funambule en eut a priori sa claque d’obéir comme un toutou-tapette et à sa décharge, les formes généreuses de la belle auraient donné envie à n’importe qui d’y plonger méchamment les dents. En voulant la sauver (dis plutôt en voulant défendre son territoire en bon mâle dominant de base’ diraient certaines langues de vipères), l’inconscient amoureux - rendu trop téméraire par l’effet de l’électrochoc magistralement placé pour faire dérailler la mécanique bien huilée de sa nouvelle existence – y perdit la main. Sacrifice certes héroïque, romantique… mais inutile. Le lion avait eut le temps de répandre artistiquement les entrailles de la matrone un peu partout au sol.

La leçon ne lui suffit pour autant pas, à en juger par la suite des évènements. Se contenter de l’enterrer et de la pleurer pour le reste de ses jours, à l’abri du danger sous le voile noir d’un veuvage précoce ? Allons ! C’est que l’espoir est une raclure tenace. Alors si en plus on vous offre un miracle sur un plateau. Franchement, qui se dirait que ça sens violemment le moisi et qu’il faut se tirer à toutes jambes ? Quelqu’un qui ne serait pas rendu à moitié fou de douleur par la perte de sa bien-aimée, perdant le peu de discernement qui lui restait après le passage de l’ouragan Amour à chaque seconde passée à veiller son cadavre déchiqueté. Une diseuse de bonne aventure accompagnait la troupe depuis ses débuts sur les routes sinueuses à travers le monde. Quelques uns la considérait comme un divertissement sympathique, mais elle avait maintes fois prouvé à sa famille que son numéro d’extra-lucide à deux sous n’était qu’à usage du public. Charlatane notoire en matière de don psychique, occultiste aguerrie cependant lorsqu’on lorgnait du côté des démons et rituels invocatoires. Ton âme pour son retour à la vie. La manière dont la vieille avait présenté le marché faisait froid dans le dos. On aurait dit qu’elle négociait un banal échange d’une mule contre des pièces de lin ou n’importe quelle transaction quotidienne pour une paysanne mal peignée.

A quoi lui servait désormais son âme de toute manière ? Joker, qui ne portait pas encore ce nom, signa pour le second sacrifice. Qui s’avéra à terme aussi inutile que le premier. La ressuscitée supporta mal de revenir d’outre-tombe. Son caractère avait changé, au moins autant que ne commençait à le faire celui de l’homme qui s’était damné pour elle. Oscillant perpétuellement entre froideur et accès de démence passagère, elle lui mena une vie infernale. Le rejeta carrément, ne pouvant plus reconnaître en lui autre chose que la source de son malheur, de l’agonie terrestre qui lui était imposée dans cette seconde vie. A laquelle elle mit un point final quelques mois à peine après avoir refait la croisière du Styx à l’envers, pour un tarif préférentiel défiant toute concurrence. Une Âme. Et les démons n’ont pas inventé de S.A.V ni de système de garantie extensible , figurez vous. Ou plutôt, ces petits vicelards écrivent en caractères tailles chiures de mouches la liste des effets indésirables de leurs marchandise cabalistique et se paluchent d’avance à l’idée de vous l’avoir carrée bien profond si je puis me permettre.


Dernière édition par Joker le Jeu 5 Mar - 2:32, édité 4 fois
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Joker
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MessageSujet: Re: Joker, aka Mister J. ~ { Validé }   Joker, aka Mister J. ~ { Validé } EmptyJeu 5 Mar - 1:34

Délesté de son âme, privé de la délivrance rapide via la Faucheuse attendant tout humain ayant atteint son cota et suffisamment courbé l’échine, Joker naquit sur les cendres du passé. Pour devenir celui que l’on sait. Celui qu’on aime autant ne pas croiser. A moins d’être comme cette femme. En quelque sorte la seconde femme de sa vie. Vous avez deviné sans nul doute. Il s’agit de la Directrice. Une si chère amie. Michiyo. Ce qu’ils ont en commun va plus loin qu’une attirance réciproque née et consommée une nuit après la dernière représentation de sa troupe. Elle et lui ont passé le même genre de pacte avec le cornu. C’est un plaisir de trouver sur sa route un membre de son…espèce. L’un et l’autre n’auraient donc pas laissé passer telle occasion de goûter la délicieuse récréation qui se trouvait à portée de mains.

Pourquoi se priver ? Âme damnée trouvant un associé, dans tous les domaines. Là, on allait pouvoir commencer à s’amuser. Peut-être était-ce exactement là l’idée perverse qui traversa l’esprit de votre Directrice adorée au moment où… elle l’a invité.

Allons, ne faites pas cette tête.
Si vous survivez à la formation et aux bonus spéciaux, la gloire vous attend mes enfants !


~~~~~


~ Comment avez-vous découvert le forum? Un vil tentateur me mena jusqu'ici ! Ceinturez le. Au cachot la bestiole ! (T'aimerai ça hein, que la Directrice te mette les fers et s'occupe de ton cas, avoue)
~ Étiez-vous sur l'une des anciennes versions? A la demande express d'une personne se permettant de dire que citer du Jeanne Mas est douteux et dans la foulée, d'user d'une réplique sortie d'une pub de jus de fruit _ Mauvaise Foi Man est-il de retour ? (l) _ je dirais seulement... non.
~ Avez-vous des questions ou des suggestions? Une salle de torture, jouxtant les cachots, en guise d'espace détente ? *.*
~ Le forum vous plait-il? Et comment !


[Nan mais c'est pas vrai cette limitation de longueur chez Forumactif grrr >.<]
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Michiyo Ichihara
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MessageSujet: Re: Joker, aka Mister J. ~ { Validé }   Joker, aka Mister J. ~ { Validé } EmptyJeu 5 Mar - 3:08

Mdr xD ! Euh par contre pour la salle de torture, y en avait une avant mais elle a cramé et complètement détruite. ^^;

Comme je te l'avais déjà dit, tout est parfait, tu est validé! =)

Bon jeu.
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MessageSujet: Re: Joker, aka Mister J. ~ { Validé }   Joker, aka Mister J. ~ { Validé } Empty

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