On écrit quelque mots.. Enfin j'ai écrit cela d'un jet.. Et je dois dire que j'ai pas le courage de le relire... Alors veuillez m'excuser d'avance....

Quelques mots sur le papier pour dompter une douleur qui pulse en moi, quelque mot écrit, taper a la vas vite pour oublier ce que je suis.. Un corps si gros qu'il emplit le miroir, des yeux bleu, perdu dans des larmes, qui ne veuille plus couler… Petite fille perdue dans un corps qui ne semble pas être le siens.. Quelques mots hurler a la face du silence, qui ne fait que les répéter a l'infini… Douleur d'être vivant, sans voir la fin, douleur de voir autour de soit des yeux moqueur, qui vous harcèle sans cesse… Des yeux si méchant, si agressif, qu'il vous donne envie de vous cacher dans un trou de souris, mais que faire quand cette prison qu'est notre corps, nous empêche de bouger… Quand les larmes de honte coule en douceur sur les joues de désespoir… Je suis perdue, au milieu d'un monde hostile… Petit fille perdue dans un monde de cauchemar.. D'ou même le rêve ne veut plus la sauver… Ces nuits hantées par les cauchemars par les rire moqueur de ces gens qu'elle ne connaît.. Je ne vous ai rien fait je ne demandait pas beaucoup, un peu d'attention un sourire, un regard qui signifie que vous prenez plaisir a me voir… Je n'ai pas demander ces regards qui me jugent sans cesse… Je ne vous en veux pas vous n'êtes que ce que l'on fait de vous.. Mais pourquoi m'en vouloir a moi… je ne suis qu'un pauvre enfant perdu dans un monde de cauchemar, dont vous êtes les démons.. Titillant sans cesse ce que je suis.. Vous me faites peur, mais je ne vous hait pas… A quoi bon rien ne changera… Il n'y a qu'une chose a faire, me débarrasser de cette enveloppe de chair et de graisse, flasque et molle que je traîne depuis si longtemps.. mais comment la douleur me fait peur… La mort n'est qu'une fuite et je ne veux pas fuir…

Pourquoi tant de haine… Parce que je suis différente, je ne parle pas comme vous, votre patoi je ne le connais pas… Parce que je souris tous le temps pour cacher ma peine, parce que je pleure sans me cacher quand j'ai mal… Parce que je ne porte pas t'elle ou t'elle marque de vêtements.. Parce que j'ai quelque kilo en trop.. Parce que je n'aime pas parler.. Parce que quand je parle a quelqu'un je rougis sous son regard… Parce que les livres sont mes amis, et que les mots me permettent de vous faire honte.. Mais qu'y puis-je ? je suis ce que je suis.. Seul dans un monde trop grand, seule contre vous tous.. Seule contre vos regards et vos insulte… Seule contre ce que j'entends quand je marche dans les couloir.. Ca vous amuse de vous attaquez a moi quand je suis seule… Ca vous amuse d'être plusieurs a me martyrisé… Je ne me plains pas a personne a quoi bon personne ne me croira… Vous êtes fort mais un jours vous allez payer…

Blessée, écroulée sur le sol, incapable de me relevez, la jambes brisée par vos soin, plâtrée par ceux du médecin, je ne peut me relevez, personne ne m'aide même si je le supplie, savez vous ce que cela fait de se retrouver comme cela au sol, sans pouvoir bougez, sans pouvoir faire quelque chose.. de voir les gens vous passez tout prés vous jetez un regard dédaigneux, comme si je n'était qu'un cafard.. et continuez leur route.. pas de main tendues, juste une envie plus forte que tout de se redresser… Et de continuer… Courber l'échine mais avancer.. Encore et encore, se fermer au monde.. Pleurer en silence, ne plus vous donnez le plaisir de mes larmes.. Elle son a moi rien qu'a moi, elle mouille mon oreiller, pendant ces nuits interminables quand me fuis le sommeil.. Réussir ce que vous n'êtes pas capable de faire… espérer un jour trouver quelqu'un qui pourra m'aider qui pourra me supporter.. Ne pas me laissez dans l'ombre…

Se fermer peu a peu, de plus en plus a ce monde brutal que je ne peux supporter, écrire pour crier ma haine, mais cacher, tout cacher, sourire quand on me demande si cela vas bien, dire oui pour ne pas blesser… Ne pas avoir de vrai ami, parce qu'il peut du jour au lendemain s'enfuir loin de vous.. Et pleurez encore quand après s'être attachée, on se fait trahir.. Et pourtant chercher encore et encore cette main cachée dans la nuit qui pourrait vous rassurer… Pleurer un peu… En soi, se noyer dans un océan de larme… Se noyer dans ces peines, et ne plus voir la beauté du monde… Se perdre dans les mots qui coule sur la feuille, qui naisse sous mes doigts mal habille.. Pleurer dans le noir, et rire en pleins jours, alors que mon cœur est toujours briser par le silence qui reste autour de moi…

Vivre simplement, en attendant des jours meilleurs, et se débattre dans un océan de douleur.. Jusqu'à trouver son île sa paix, ou jusqu'à en finir…. Jusqu'à trouver une personne qui vous parle qui vous comprennent, et qui vous fait sourire pour de vrai.. Oublier quelque instant cette envie de mourir…

Merci a toi, qui m'a tendu la main sans le savoir, merci a toi qui ne m'a pas juger, qui n'a pas ris de mes kilo en trop, de ce visage trop rond trop rouge, toi qui ne m'a pas juger, qui m'a juste accueillis comme quelqu'un qui te ressemble un peu… Pourtant des fois je me dit qu'il est trop tard que je suis détruite.. Pourtant je continue, un jour le ciel sera plus ensoleille pour moi… alors pour l'instant je peu sourire grâce à vous… grâce à toi.


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Petite fille qui pousse son premier cris, dans un chambre blanche.. Petite fille qui viens de naître, tu vit, tu apprends au jours le jours… Comme tout enfant…

Lancée dans la tourmente des jours, tu grandis doucement petite fille…… Tu le sais que tu est aimée… Couvée même petite fille… On a peur pour toi, peur que tu te blesse , que tu tombe malade…

Petite fille tu a grandis… Tu n’est plus unique…Un petit frère est né.. tu ne t’en rends pas compte mais toujours l’on t’aime et te protége… Mais toi ça te fait mal se petit frère en plus…

Petite fille tu commence a parler, a marcher…. Un deuxième petit frère viens de naitres… Papa est là, la douleur au cœur l’a clouer a la maison pour quelque temps… Il est malade et c’est le petit frère nouveau né qui est chouchouter…
Mais a cet instant tu t’en fiche, jouer dans la nature est tellement mieux…. Toujours sous l’œil attentif de ta maman…

Petite fille tu a 5 ans… Et cette année né ta petite sœur.. Tu n’est plus la seule fille de cette maison… Qu’elle beau cadeau d’anniversaire, tu vas pouvoir jouer avec elle… Mais qu’elle est décevante pour toi la petite sœur.. tellement inutille couchée dans son berceau.. tellement fragile…

Petite fille, tu entre a l’école… Tu ne l’aime pas vraiment l’école, apprendre n’est pas ce que tu préfère, et les profs sont sévère… Pas vraiment douée, les cours te font mal a la tête… toujours dernières dans les devoirs.. Ca fait mal… Toi tu préfère de loin… Jouer avec les garçons dans la cours… Même ton amie ne te comprend pas… Les filles ne peuvent pas jouer avec les garçon.. N’est-ce pas petite fille..
Mais toi ces jeux de poupée, de dînette , tu ne supporte pas… La nature est un terrain de jeux tellement plus amusant…

Mais a ton âge se n’est pas grave… Profite de tous cela petite fille, profite de ces moments de rire, toujours ne dure jamais…

Parce que tu sais petite fille, le monde extérieur est douloureux… Mais tu ne le sait, toi qui vit dans un cocon protecteur…Qui te protége de la brutalité et de la douleur…

Tu te fiche d’apprendre, tu te fiche d’être traitée de garcon manqué… Tu profite de ce que t’offre la vie sans te soucier du futur… Même si tes parents chercher a te faire avancer la ou tu ne veux pas aller…

Attention a toi petite fille, tu grandit et ces moment idylique, se terminerons plus vite que tu ne le pense… Un jours tu rate, tu ne suis plus les cours.. Tu double une de tes classes… Tu peut sentir la honte te ronger les entrailles, mais pour les autres tu ne montre rien, tu continue a sourire, même si tu te sent mal… C’est pas grave n’est pas.. Tes amies sont toujours dans la même école… Pourtant elle s’en vont, dans un monde que tu ne connais pas… Alors tu travail pour les rejoindre… Mais a quoi bon…

Tu est triste petite fille, mais la vie te parrais encore tellement belle, tu préfére sourire.. Et puis tu les reverra un jours…

Ce jours arrive petite fille, tu les rencontre dans la cours de la grande école, celle qui tu rêvais d’atteindre… Mais elle on changer, elle ne te reconnaisse pas… Elle se détourne de toi dans la cours… Pourquoi tu ne comprend pas… Pourquoi elle te regarde avec dédains…
Tu entre dans un autre monde petite fille que tu n’est plus vraiment a treize ans… Tu n’est plus vraiment un enfant… Mais l’adulte est encore tellement loin… Tu ne comprend pas pourquoi les gens te regarde.. Bien sure tu n’a pas de vêtement de marque sur toi… Tes parents n’on pas l’argent…

Mais le pire pour toi jeune fille, c’est ce corps qui change.. Doucement.. Ce corps qui te fait peur…. Ton corps saigne change… Tu te sens seul dans un monde hostille, catapultée dans un monde d’apparence, de douleur, parce que tu n’est pas comme eux.. Parce que tu ne parle pas la même langue qu’eux…

Alors la nourriture deviens ta seule amie… Enfin pas vraiment, les livres viennent la rejoindre… Tu mange de trop petite fille, enfermée dans ta tristesse… Ce corps tu le déteste, il est trop gros, trop moche, il se moque de toi dans la cours de l’école.. Celles que tu considéraient comme des amies ne font rien pour t’aider, ce moquant de toi comme les autres…
Tu te sens si seul, si jeune encore, et pourtant plus mure qu’eux… Tu a peur jeune fille, de tous ces visage moqueur agressif… Des questions sans réponse coure dans ta tête… Tu te renferme sans rien dire a personne.. Continuant a sourire a la maison… Maman ne dois rien savoir…

Tu ne veux pas les entendre, tu t’enferme en toi même, pourtant tu les entends… Alors tu tends la main, ces livres qui te permettes de t’évader ces histoires qui te permets de les oublier.. Il ne faut pas faire cela jeune fille c’est dangereux… Tu risque de d’y perdre… Mais c’est trop tard n’est pas jeune fille… Ce monde fantastique que t’offre les livres tu t’y engouffre, il te deviennes vital, il devienne ta drogue, cette dose dont tu ne peut te passer… Et encore ils se moque de toi.. Tu les entends, même si tu fais semblant de ne pas les comprendre…

Tu a échouer, première année dans le monde de la grande école… Tu change d’école mais rien ne change… Que du contraire, tu te sent encore plus seul, plus triste, seule contre tous… Tu cherche a lutter , tu cherche a te défendre, mais ils sont plus fort que toi.. tellement plus nombreux… Que peut tu faire, pauvre jeune fille, a par sombrer dans la solitude et la peur..

Tu a peur, de parler , de sourire, peur d’exister, ils prenne n’importe qu’elle prétexte pour se moquer de toi… Tu a beau lutter, personne ne t’entends.. et puis ton frère qui viens d’entré dans ton école, tu ne veux pas qu’il subisse tous cela.. Alors tu les laisse t’insulter, se moquer de toi… Enfermée dans un monde qui n’est pas le même qu’eux.. Lire encore et toujours.. Ne rien faire que cela pour ne pas les entendre…

Tu voudrais ne pas les comprendre, pourtant chaque mots se fige dans ton cerveaux… Cette langue au accent rude, tu la hais, tu la déteste… Tu ne veux pas la parler, il se moque encore plus de toi.. Mais qu’elle importance…

A cause d’eux jeune fille tu a voulut mettre fin a tes jours… Tu a souvent regarder les couteaux dans la cuisine, en te disant qu’il serais si facile de prendre cette arme et d’en finir… Souvent tu a regarde les précipice dans la carrière non loin de chez toi.. Souvent tu t’est demandée si tout ne serais pas mieux après…

Mais tu ne l’a pas fait, pourquoi leur donner satisfaction.. Pourquoi en finir, tu te convainc que la vie est belle.. Et elle l’est… Il faut que tu continue a te débattre dans se monde de douleur, parce que tu ne veux pas partir sans luter…

Un jours jeune fille… Il t’on frapper, tu a sentit le coup sur ta pommettes… Tu a sentit ton souffle se couper… Et tu a vus rouge.. Pour la premières fois tu ose faire quelque chose, tu ose te défendre… Tu en viens au mains, c’est pas la solution tu le sait.. Mais tu le plaque au mur, les travaux de la ferme t’on muscler plus que tu ne le pensait…
Tu voit le sang couler du menton de l’autre.. tu t’en veux un peu, mais tu ne le montre pas.. Tu le lâche et t’en vas… Tu te sent forte pour une fois…
Le sang il te dégoûte n’est pas… Cette violence gratuite… Ca te dégoûte aussi.. Pourtant c’est une bonne chose il te laisse enfin tranquille…

Tu est tranquille maintenant jeune fille mais encore seule si seul.. Que cela te fait pleurer.. Pourtant au détour d’une classe, tu tombe sur des personnes, qui t’accueille… Qui t’apprécie tu te sens tellement bien… Pour une fois appréciée pour ce que tu est… Mais l’année se termine, et la séparation arrive…
La haut sur le toit du grand magasin, un biére a la main, tu fait tes adieux… Tu doit changer d’école.. Tu doit changer de vie.. Encore une fois..

Mais leurs souvenir restera graver en toi.. Jamais tu ne parlera de cela, parce que c’est tes souvenir, parce que tu ne veut pas les partager… Barricadée derrière tes souvenir, tu sourire, comme si rien ne pouvait t’arriver.. Comme si tu t’acceptait comme tu était, pourtant ton corps te fait honte, mais eux ne doivent pas le savoir.. Sourire, c’est être tranquille…

Et puis un jours, cette amie que tu rencontre, cette fille que tu ne pensait jamais rencontrer… Elle te ressemble, bien plus forte pourtant… tu ose parler.. tu ose dire ce que tu ressent… Tu te reconcillie avec le monde, tout parrais tellement beau.. Mais le temps passe et ton amie.. S’en vas.. Elle a des projets pour l’avenir,un enfant qui grandit dans son ventre.. Toi tu ne sait encore rien de ce que tu vas faire… Tu la regard partir, tu sais a présent, vous ne vous verrez plus, le téléphone sera votre seule lien… Des heures que l’on passe pendue au bout du fil…

Tu te retrouve a nouveau seule dans ta classe dans ta vie… Mais cette fois plus question qu’il te marche sur les pieds… Tu ose aller de l’avant, porter par une confiance que l’on t’a donner… Tu ose lutter, te rebeller contre ce qui te fais peur…

Tu voit jeune fille c’est ton histoire, un peu étrange n’est-ce pas de la voir posée sur le papier…Ne sais tu pas encore qui je suis ? Mais si tu doit le savoir, le comprendre ? Et oui je suis toi.. Celle qui vit en toi.. Celle que tu n’ose pas vraiment être… Celle qui voudrais te guider, mais que tu n’écoute pas souvent… Mais pour l’instant je ne peut que te montrer ce qui a été a toi de construire ton futur…