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 La petite boutique des honneurs | La bande d'arrêt d'urgence sur l'aire de repos

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Vincent Ferragun
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MessageSujet: La petite boutique des honneurs | La bande d'arrêt d'urgence sur l'aire de repos   La petite boutique des honneurs | La bande d'arrêt d'urgence sur l'aire de repos EmptySam 14 Mar - 2:45

23 ans , 263 jours , 15 heures et 7 minutes
Introduction - Menu Best-Of


Bon. Ben, voilà voilà hein.

Alors que je vous explique brièvement l'idée. Ces cinq six dernières années, j'ai trainé mon être sur un petit tas de sites et blogs différents, à écrire des âneries qui n'auraient dû intéresser que moi, mais en fait, parfois, non. En constatation de cela et en vertu des pouvoirs qui me sont conférés, je vais me permettre de vous faire partager par la présente un florilège de mes écrits de ces dernières années donc, ou parce qu'ils ont un certain sens pour moi, ou juste parce que ce sont ceux qui ont notoirement le plus plu. Ils vous seront présentés le plus souvent à l'identique de leur publication originale, mais je préciserais "Director's cut" en cas de changement avant publication.

J'en ajouterais de "nouveaux" piochés dans mes archives ou de vraies créations régulièrement. Commentaires appréciés et même franchement souhaités.

Mais commençons plutôt, voulez-vous ?
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Vincent Ferragun
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MessageSujet: Re: La petite boutique des honneurs | La bande d'arrêt d'urgence sur l'aire de repos   La petite boutique des honneurs | La bande d'arrêt d'urgence sur l'aire de repos EmptySam 14 Mar - 2:51

19 ans , 122 jours , 16 heures et 52 minutes
Blog : Une histoire vraie, le prochain chapitre - Raisonne


Commentaire audio de l'auteur a écrit:
Mon plus vieux texte encore en ligne. Je venais de purger intégralement mon tout premier blog, nommé "L'histoire vraie" rapport au fait que je vois toujours la vie comme une grosse sitcom, avant de commencer celui-là. Je ne savais pas encore que moins d'une semaine après la publication de cette note, la femme avec laquelle je venais de passer un an et demi allait me quitter ce qui lui à donné une note assez... Mmmh. Oui. Mais revenons plutôt sur des moments où je ne m'en souciais pas...

Toutes mes excuses.

Voilà, c'est fait. Bonsoir à tous. J'espère que cette nouvelle version vous plait déjà plus que l'ancienne. Après un an d'histoire vraie, j'avais envie de donner un grand coup de pied dans la fourmilière mais je ne savais pas trop comment m'y prendre pour être franc. Je sais que pour certains d'entre vous, a force de nettoyage on a perdu des trucs que vous aimez sans doute beaucoup, si ça peut vous rassurer moi aussi. Mais comme dit dans le premier pas, pour reconstruire, faut faire des bases saines.

Le monde tourne mal, je vous apprends rien. Parait que j'ai un regard cynique et désabusé sur le monde, on va bien voir si y'a des gens qui veulent bien le lire. Après tout y'a des gens assez maso pour s'infliger 10h de Star Ac' par semaine alors tout est possible.

Bref. I left my soul down by the sea.

Parait que j'ai changé aussi. C'est marrant, y'a un an j'aurais grosso modo tout fait pour garder mon âme d'enfant, là c'est plutôt l'inverse, je pousse à toute vitesse. J'essaie de me débarasser de toutes mes lourdeurs d'enfant une par une. On y est presque. Oui, ma chère : presque.

Je reprends donc ici ma psychothérapie pour BEP Productique en numérique. Sans rire, y'a des jours je me fascine, je pense que les crois quart de mes camardes de promotion doivent toujours penser que la psychothérapie est une drogue en vogue dans les clubs. Enfin. J'ai arrêté de courir derrière mes idéaux depuis que je suis à Paris, je vis enfin certain de mes rêves et vous savez pas à quel point c'est bon de se sentir enfin libre. Il m'a fallut du temps, mais maintenant je ne peux m'empêcher de ressentir comme un frisson à la vue d'un plan de Paris en me disant "ce week-end, Orsay ou Cité des Sciences ?".

Paris, le monde de la découverte du monde. Y'a qu'a descendre dans un RER à 17h30, là vous allez le connaître le monde, de très très près. Surtout Raoul, 1m92, qui a tendance à vous baver sur le col. Bon et aussi, on va être clair : Paris c'est pas si trash que ça. C'est grand donc y'en a pour tout le monde mais l'agression la plus violente que j'ai subit jusqu'ici était un "t'as pas 50 centimes" (si on excepte les agressions sonores types violoniste bourré).

Demain si vous n’êtes pas sages je vous parlerais du pétrole, des états unis et de la télé. A demain donc.
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Vincent Ferragun
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MessageSujet: Re: La petite boutique des honneurs | La bande d'arrêt d'urgence sur l'aire de repos   La petite boutique des honneurs | La bande d'arrêt d'urgence sur l'aire de repos EmptySam 14 Mar - 2:55

21 ans , 225 jours , 20 heures et 25 minutes
Blog : D'après une histoire vraie - Toi


Commentaire audio de l'auteur a écrit:
Un simple poème, écrit en une heure à peine. Sans doute le texte dont je reste le plus fier à date.

Oh, tiens, bonjour, c'est toi
Oh, non, non, je ne t'attendais pas
Les coupes de champagne, c'est pas pour ça
Ne crois pas que je n'attendais que toi

Tu m'as quitté, mais ça n'est pas grave
Le temps a passé, je ne pense plus à ça
La corde à mon cou, c'est pour faire joli
Ca n'a aucun rapport, crois moi

Si je compte les jours ? Non je ne compte pas
J'ai bien mieux à faire, par les temps qui courent
Que de compter les deux ans, sept mois, treize jours
Huit heures, quarante minutes et douze secondes passées sans toi

Ton nouveau copain, si je suis jaloux de lui ?
Bien sûr que non, je serais totalement à la masse.
Je suis heureux que tu ais pu refaire ta vie
Avec le premier gros connard qui passe.

Me venger ? Allons, soyons sérieux chérie
En deux ans, je crois que je l'aurais déjà fait
Mais je te jure, ton chat est vraiment parti
Je ne sais pas ce qu'il faisait dans cette machine à laver

Ta mère ? Mais voyons, tu sais que je l'adorais
Elle aussi m'adorait, elle me l'a encore dit
Hier soir, en sueur, sur son oreiller
Après qu'on ais fait l'amour toute la nuit

Mais non, je ne suis plus amoureux de toi
Tout ça c'est fini, c'est maintenant du passé
Pas comme si je me réveillais au milieu de la nuit
Pour regarder ta photo, cachée sous mon oreiller

Pas comme si ce soir j'avais encore envie
De me lever, de te crier, de te hurler
Que sans toi pour moi y'a plus de vie
Que je t'aime encore à en crever

Alors voilà, c'est déjà fini
Tu n'as pas du tout ravagée
Absolument tout ce que je suis
J'espère que tu es rassurée

Je suis bien plus équilibré
Il ne faut pas croire ce que tu vois
J'ai peut-être l'air perturbé
Mais je vis beaucoup mieux sans toi

Je vis beaucoup mieux sans toi
Beaucoup mieux sans toi
Mieux sans toi
Sans toi


Dernière édition par Vincent Ferragun le Sam 14 Mar - 3:05, édité 1 fois
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Vincent Ferragun
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MessageSujet: Re: La petite boutique des honneurs | La bande d'arrêt d'urgence sur l'aire de repos   La petite boutique des honneurs | La bande d'arrêt d'urgence sur l'aire de repos EmptySam 14 Mar - 3:04

20 ans et 42 jours
Essai : Mémoire Sélective - Chapitre 1, Derniers instants


Commentaire audio de l'auteur a écrit:
À l'époque, je venais de débarquer sur le site de RP, entre autres, arcanes.org pour jouer à la demande d'une amie (qui traîne d'ailleurs dans le secteur) le frère de son perso, Aérie. J'ai donc créé avec son aide Aelthan, perso d'elfe psychopathe qui a eu un certain succès... Tellement que je me suis dit que ce serait intéressant de fouiller dans son passé. Je vous ferais lire les différents chapitres au fur et à mesure, mais commençons par le commencement et ces derniers instants qui se terminent par la première ligne de mon RP là bas... Simple précision : dans cet univers, Palidor est le dieu des culs bénits we are the world we are the children amour et paix et Dorenovia déesse du sang, de la violence et de la luxure totale et complète.

"Aelthan... Aelthan, écoute-moi..."

Nous flottons dans un halo blanc. Ma soeur me regarde avec un grand sourire. Elle semble pure et immaculée, mais je vois bien dans ses yeux qu'elle a participé à des choses bien lointaines de l'innocence. Je ne connais que trop bien cette lueur. Mes yeux me la rejettent chaque fois que je croise mon reflet.

"Tu es tout près, cher frère... Ta quête se terminera aujourd'hui... Nous nous retrouverons bientôt... J'ai beaucoup de choses à te montrer, de personne à te présenter... Je vais avoir besoin de toi... C'est aujourd'hui... Réveille-toi, Aelthan... Maintenant."

J'étais tiré de mon sommeil d'un coup, essoufflé, en sueur. Aujourd'hui ? Je n'y croyais pas. Après ses longues années...
Peut-être j'entre un peu vite dans le vif du sujet. Mais dois-je vraiment me présenter ? Au fond, mon âge ou mon nom n'ont aucune importance. Ce n'est pas ce qui m'a fait me réveiller, ce matin, dans un lit de feuilles, en plein milieu d'une forêt millénaire pour me coucher, ce soir, sur un lit molletonné, une succube à mes côtés, dans une crypte sans fond. Il y a une histoire. Celle d'un elfe, chassé de chez lui il y a d'innombrables lunes, parti chercher sa vengeance, et retrouver la seule personne qui n'ait jamais su le comprendre. Cette histoire là, c'est celle que je vais essayer de vous raconter, au fil de ces quelques pages, bien trop curieux visiteurs de ma modeste chambre. Enfin, pour l'instant, reprenons où je me suis laissé. C'est à dire dans les feuilles.

Je me levai en grande hâte, m'époussetai. Je n'avais jamais connu un tel état d'excitation. Le feu de la veille était éteint, et je n'avais franchement ni envie de me salir les mains à le réactiver, ni envie de perdre mon temps à en rallumer un neuf. Pourtant, il me fallait déjeuner et avancer... Hors de question, si je retrouvai ma soeur aujourd'hui, de me montrer dans un état de faiblesse. La prochaine ville était à trois lieux et quelques. Je n'avais pas le choix. Les meilleures méthodes sont encore les plus classiques... Je repris mon chemin, d'un pas lent. Silencieux. Une lieu. Deux lieux. Soudain le bruit que j'attendais. Je filai me cacher dernière le premier buisson. Je lui laisserai exactement cinquante mots.

Il avait une bonne tête, quoi qu'un peu grasse. Un humain, bien sûr. Une trentaine d'années. Le genre bon père de famille, qui passe son temps dans son petit champ, ou à faire du tissage. Premier pas devant moi. Je bondis silencieusement de ma cachette. J'espérais qu'il avait dit au revoir à sa femme et à ses enfants s'il en avait, avant de partir. Deuxième, je sortis ma dague, me préparai. Il n'avait rien entendu. Sans doute allait-il simplement faire une petite promenade, pour se détendre, ou chercher un peu de bon bois pour son feu. Troisième pas. Là, il avait déjà la dague sur la gorge. Et posa la question que toutes les victimes posent, stupidement, à cet instant.

"- Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ?
- Mon nom est Aelthan. Je suis un elfe. Et il te reste encore quarante-quatre mots à vivre."

J'adorais les regarder en cet instant. La terreur dans leurs yeux. Leur souffle, qui s'accélérait vite. Ils se sentaient tous si minables, pris comme des bleus. Oh, il aurait pu se défendre. Mais dans la peur, mais le plus grand des humains fait preuve d'une couardise dépassant l'entendement.

"- Non... Je... Prenez tout ! Ma bourse, mes bagues, mais laissez-moi partir, je vous en supplie.
- Vingt-huit, attention, tu gâches un précieux capital. J'allais le faire de toute façon, heu... Quel est ton nom ?
- ...
- Vingt-sept, vingt-six..
- Non, attendez ! Damerien... Mon prénom est Damerien.
- Damerien. Bien, je ne vais pas compter cette phrase. Vois-tu Damerien, tu as beaucoup de chance, aujourd'hui. Est-ce que tu sais pourquoi ?
- Non...
- Non, bien sur. Aujourd'hui, je vais retrouver ma soeur. Ça fait au moins quarante de vos années humaines que je la cherche. Tu te rends compte ? Quarante hivers, et je la retrouve aujourd'hui...
- ...et en quoi ça me concerne ... ?
- Hé bien Damerien, c'est simple. Comme tu es peut-être ma dernière victime avant un certain temps, je te ferai l'extrême luxe de t'offrir une mort rapide et sans douleur. Tu peux me remercier maintenant.
- ...
- Hé bien, tu préférerais peut-être que je te torture quelques heures, en te perçant les globes oculaires, le ventre, ou d'autres parties encore plus douloureuses, mais pas mortelles ?
- Qu'est-ce que je vous ai fait ?"

Sa voix était emplie de larmes. Oh non, autant chez les femmes j'aime ça, autant je déteste entendre un homme pleurer.

"- Damerien, est-ce que tu sais pourquoi j'ai dû partir de chez moi il y a quarante ans ? Non. Pourtant, c'était ta faute.
- C-comment ça... ?
- Des humains ont attaqué mon village. Et j'ai dû fuir. Et pourtant, nous n'avions rien à voir avec eux.
- Ce n'était pas moi...
- Oh... Ce n'était pas toi ? Sans doute ton père alors. Ou un autre membre de ta famille. Et tu paieras pour eux. Comme tous les humains que j'ai pu tuer jusqu'ici. Tu payeras pour leurs crimes, leur imbécillité, leur couardise. Pourquoi nous avoir attaqués pour votre petite guerre de rien, alors que vous êtes si lâches, faibles. Si pathétiques, si bas et bons à rien, si...
- VOUS, LES ELFES, MAUDITE BANDE DE..."


Un geste vif. Une giclée de sang macula le tapis brun et orange de terre et de feuilles mortes. Il tomba d'abord à genoux, puis vacilla un court instant, avant de s'étaler de tout son long.

"...cinquante..."

J'ai essuyé ma dague dans ma cape. Récupéré mon butin. Et je l'ai laissé là. Ce qu'il ne saura jamais, c'est que je l'ai uniquement épargné pour gagner du temps. Sa bourse était effectivement bien remplie. Ajoutée aux deux bagues et à son tour de cou, j'avais largement gagné mon repas. Mais si la plus grosse bague n'avait pas été aussi serrée, j'aurais pu m'épargner de devoir lui découper un annulaire et de me salir finalement. Les victimes manquent profondément de respect, de nos jours. Il me fallut jusqu'à midi pour rejoindre le village et sa taverne. C'était aussi bien mon lieu d'enquête que mon lieu de chasse, mais pas de temps pour les loisirs cette fois. Je pense que personne ne m'a remarqué quand je suis entré. Dans les tavernes, on a l'habitude de voir défiler une certaine faune, à longueur de temps.

Je me suis assis au comptoir, attendant que celle prenant les commandes daigne m'accorder quelque attention. Mes yeux firent le tour de l'assemblée, pour le moins hétéroclite. Une bande de nains parlait avec agitation au fond, et un serveur faisait d'incessants allez-retour pour remplir leur choppes. Des demi-elfes, à une autre table... Voilà bien à mon sens le gâchis le plus inacceptable. Comment pouvions-nous nous mélanger à... Enfin. Quelques elfes, des humains, même des orcs et des gobelins. Un peu plus, on se serait cru à une de ses réunions ridicules de certains fanatiques de Palidor, essayant de nous faire croire que chaque race est égale.

"- Mon mignonnet, qu'est ce que je te sers ?"

Volte-face. Elle était très belle, quelques rondeurs, mais globalement rien à jeter. Je lui ai offert mon sourire le plus charmeur.

"Je cherche une certaine demoiselle Aérie. Se trouve-t-elle par ici ?"

Le visage de la serveuse tomba en berne, la bouche légèrement béante, alors que le volume des conversations derrière moi baissa très nettement. Je vis une série d'émotions assez peu rassurantes filer dans ses yeux. Ma soeur semblait s'être fait une sacrée réputation dans le quartier. La commerçante reprit un sourire forcé avant de répondre.

"- Ça, étranger, c'est vraiment pas une bonne idée. Pense à autre chose. Un peu d'hydromel ?
- Juste un doigt."

Joignant le geste à la parole, je posais sur le comptoir l'annulaire récupéré peu avant. Peut-être consentirait-elle à me répondre désormais.

"Je ne sais pas si j'ai été assez clair. Je cherche demoiselle Aérie."

Le silence était désormais total et même les nains avaient cessé de boire. La serveuse avait une mine pâle et horrifiée. Elle n'était plus capable de dire un mot visiblement. Derrière moi, j'entendis une chaise racler le sol. Une succube, qui hésitait visiblement encore entre sa forme femme et sa forme démoniaque (mais au fond, est-ce si différent ?) s'approcha de moi. Sa voix par contre était douce et charmeuse.

"- Et qui êtes-vous exactement, pour demander à la voir ?
- Son frère."

Un grand sourire apparut ses le visage de la succube, qui pris pour de bon les traits d'une très, très charmante dame. Mais ce fut bien le seul. Aux quatre coins de la taverne, les visages fondirent un par un. Quelque soit leur race, la plupart des occupants me regardèrent comme un pestiféré. Mais qu'avait-elle bien fichu pour faire passer un tel frisson dans chaque personne à sa simple évocation ? Peut-être pas beaucoup plus que moi, mais bien moins discrètement...

"- Je vois... Vous la trouverez probablement dans les cryptes.
- Les cryptes ?
- Le lieu de prédilection des adeptes de Dorenovia ici. Demandez mes soeurs à l'entrée. C'est un peu à l'écart du village, mais vous devriez trouver facilement.
- Merci bien.
- Tout le plaisir est pour moi."

J'ai salué la taverne médusée d'un petit signe de la tête avant de sortir. Non seulement l'ombre de ma soeur allait visiblement planer sur ma réputation ici, mais j'avais aussi déjà l'impression qu'essayer de me montrer digne de ce nom allait me demander un bon paquet d'effort. Je me doutais déjà que le temps l'avait bien changée, elle aussi. Mais je ne savais pas encore à quel point. Je commençais à peine à le réaliser, en fait... Et voilà enfin ces fameuses cryptes, face à une succube. Là où cette histoire se finit... Avant que j'en reprenne certaines lignes pour vous.

"Je cherche demoiselle Aérie. On m'a dit qu'elle avait fait de cet endroit son domaine. Pourriez-vous me dire où je pourrais la trouver ?"
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